Vous l'avez compris, je peins sur des lambris. Des lames de bois supportent maintenant mon univers. Il me faut du modeste, de l'ordinaire, du moche, du noueux, du percé et même du légèrement brûlé. En contrepartie, je respecte l'harmonie de leurs veines et tire partie de tous leurs défauts. Ensuite, je visse et je colle le tableau terminé sur un support en aglo que je peins en bleu sombre. C'est de la récup, sans doute, et du recyclage. Le bois aussi a droit à plusieurs vies ! Et si on en prend soin, il est éternel. Mais ne soyons pas présomptueux, mes petits tableaux et moi.
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